mardi, février 26, 2008

Viktor, Rolf & mon amour

DREAM - DO - NO - WOW

VOICI, dans un ordre anarchiquement déchronologique les quatre mots qui revenaient au défilé Viktor & Rolf, auquel j'ai eu la chance d'assister (malgré mon mal de pied, le photographe derrière moi et un caméraman qui je l'espère ont pris un malin plaisir à me pousser - pauvre de moi!!!). Mais même ces petits désastres n'ont pu me dérouter sur mon chemin du "j'aime, j'aime, j'aime Viktor&Rolf.
En bref, dominantes sombres, des agrafes, des mots, dont le NO qui était en plus d'être inscrit sur de nombreuses tenues sonnait par la musique et était écrit sur le visage de certains modèles.
La recherche des formes, encore une fois, puis surtout une idée et un jusqu'au-boutisme qui me laissent pantoise!

Lundi 25 février 2008 - Vivienne Westwood

Posted by Picasa

Cory, Cobra Snake et ...




Posted by Picasa

Lundi 25 février 2008 - Isabel Marant


Posted by Picasa

mercredi, février 06, 2008

Première publication dans un grand quotidien

Culture

Valentino se dérobe

Mode. Les défilés de haute couture printemps-été 2008 la semaine dernière ont salué le départ du grand couturier Valentino.
Après quarante-cinq ans de bons et loyaux services dans l’univers de la mode, le couturier Valentino Garavani, soixante-quinze ans, a tiré sa révérence, mercredi dernier à Paris, au musée Rodin où avait lieu son dernier défilé haute couture. L’Italien originaire de la petite ville de Voghera a su marquer l’histoire de la mode. Pas seulement à cause du rouge, qu’il considère comme « l’unique couleur après le noir et le blanc ». Pourtant, l’expression rouge Valentino est née, comme il existe le bleu Klein. Son succès, il le doit à sa capacité à rendre les classiques transgénérationnels. L’homme habille aussi bien les stars hollywoodiennes que les grandes de ce monde.
En 1968, pour son mariage avec Aristote Onassis, l’ex-première dame des États-Unis, Jacqueline Bouvier-Kennedy, portait une petite robe en dentelle blanche signée Valentino, de la « Collezione Bianca ». Il entre ainsi dans l’histoire après avoir habillé les plus belles femmes de l’époque, d’Elizabeth Taylor à Brigitte Bardot, sans oublier Audrey Hepburn.
Pour son dernier rendez-vous avec les podiums parisiens, les huit cents invités, dont l’actrice Uma Thurman, le directeur artistique de Lanvin Alber Elbaz ou encore le chausseur Christian Louboutin, ont pu découvrir l’ultime collection du maître qui laissera sa place pour les collections femme à Alessandra Facchinetti, ex-directrice artistique de Gucci et, pour la ligne homme, à Ferruccio Pozzoni, ancien de Prada.
Le défilé commence. Certains mannequins ont repris du service pour l’occasion, comme Natalia Vodianova. Le chignon sous toutes ses coutures est de rigueur. Tailleurs graphiques aux couleurs pastel, chapeaux oversize pour marquer la réflexion sur les volumes, imprimés floraux sur petites robes, soies jouant avec la lumière, duos de blanc et noir, et robes de soirée de rêve résument la griffe Valentino. Les détails sont magistraux, broderies, strass, noeuds, plumes, il ne manque rien. Pas même les accessoires, pochettes en python à fermoir papillon, gants d’un autre temps, boucles d’oreille aux pierres imposantes. Pour le final, tous les mannequins arborent la même robe rouge Valentino. Le créateur sera longuement ovationné par ses invités. L’émotion est palpable, même si lui ne laisse rien paraître, contrairement à l’auditoire.
Le créateur, malgré son départ de la maison, est plein de projets. Il veut se consacrer à « dessiner des costumes pour l’opéra ou le ballet », quelques-unes de ses passions, au même titre que les peintures de Picasso ou de Warhol. 2008 sera Valentino. En mai, à l’occasion du Festival de Cannes, un film qui lui est consacré, Valentino, le dernier empereur, sera présenté sur la Croisette. Enfin, du 19 juin au 21 septembre prochains, le musée des Arts décoratifs de Paris proposera une rétrospective, « Valentino, thèmes et variations ».